Elliandra Admin
Nombre de messages : 68 Date d'inscription : 18/10/2006
| Sujet: Pour hommes Jeu 19 Oct - 18:37 | |
| Les braies:Les braies sont amples, larges ; il y a beaucoup de plis à l'entre-jambe et donc une certaine épaisseur. Une cordelette semble sortir par des ouvertures pratiquées sur les côtés et permet d'accrocher le bas des braies par un simple noeud. Cette cordelette permet de maintenir le bas des braies remonté. Les braies ont cela de pratique qu'elles peuvent être remontées ou descendues autant qu'il est souhaité. | |
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Elliandra Admin
Nombre de messages : 68 Date d'inscription : 18/10/2006
| Sujet: Re: Pour hommes Sam 28 Oct - 18:08 | |
| Les chausses:Chez les hommes, les chausses sont comme des bas et recouvrent les pieds, la jambe, le genou et montent au moins jusqu'à mi-cuisses. Elles s'attachent grâce à des ficelles (jarretelles) au braiel des braies. Les chausses masculines sont ajustées jusqu'au genou, la partie couvrant la cuisse baille un peu et les braies sont rentrées dans les chausses. Pour disposer de chausses moulant le mollet, il faut tailler dans le biais du tissu. Les chausses sont vraisemblablement taillées dans des draps de laine ou une toile de lin. Quelquefois même, elles peuvent être semellées de cuir. L'attache du pied se fait de telle sorte à ce qu'il n'y ait aucun pli visible. On trouve des chausses rayées en deux couleurs. Mais on sait rester sobre ; les chausses sont de teinte unie, d'une couleur souvent sombre, mais dans tous les cas différente de la couleur de la cotte. | |
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Guillomin
Nombre de messages : 81 Date d'inscription : 02/11/2006
| Sujet: Re: Pour hommes Sam 25 Nov - 19:16 | |
| La chainse:La chainse est également un sous-vêtement universellement porté dont la longueur et le style d'ouverture pour le cou ont varié avec les époque . La chainse était faite de lin blanchi et parfois de soie pour les classes sociales les plus riches Elle est fendu pour faciliter l'équitation Elle est aussi utilisé chez les femmes | |
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Guillomin
Nombre de messages : 81 Date d'inscription : 02/11/2006
| Sujet: Re: Pour hommes Dim 26 Nov - 0:50 | |
| Les chapeaux:
Les chapeaux étaient de plusieurs formes : pointus, cylindriques, hémisphériques avec un appendice saillant au sommet. On les faisait de divers feutres, soit de bièvre (loutre), soit de poil de chèvre, soit même de bourre de laine et de coton. La fabrication de chaque espèce de chapeau constituait une industrie à part. A Paris, les chapeliers de bièvre étaient soumis à un ancien statut d'après lequel il leur était interdit d'augmenter par des apprêts la raideur de leurs feutres. En 1323, ils vinrent demander au prévôt la permission de réformer cet article, « pour ce que chacun demandoit nouvelleté et novias chapias de pluseurs diverses guises et len ne les povoit fere sans appareil souffisant », c'est-à-dire pour répondre au caprice d'une foule de chalands qui demandaient des formes de chapeau d'une confection impossible si le feutre n'eût été spécialement apprêté pour cela. On leur permit d'empeser les feutres blancs et les gris, mais non les noirs. Les chapeaux de paon, confectionnés par les paonniers, étaient un objet du plus grand luxe. Des plumes de paon cousues l'une sur l'autre en revêtaient l'extérieur. Ils avaient toujours la forme pointue. Quant à l'expression de chapeau de fleurs qui revient à chaque instant dans les anciens auteurs, elle désignait non pas une forme particulière de chapeau, mais une couronne de bluets ou de roses, ornement de tête que l'Antiquité avait transmis aux gens du Moyen Age, et qui se maintint jusqu'au règne de Philippe de Valois, comme partie indispensable du costume de bal ou de festin. On aurait peine à se figurer le nombre de bras qu'occupait, en 1300, la seule industrie des chapeaux de fleurs. Outre qu'elle était fructueuse, elle conférait à ceux qui l'exerçaient la jouissance de plusieurs exemptions et privilèges, privilèges à eux dûs, disent les anciens règlements, comme à gens occupés pour le plaisir des gentilshommes.Les fronteaux firent tomber les chapeaux de fleurs. On appelait ainsi des diadèmes composés d'un galon de soie, d'argent ou d'or sur lequel l'art du joaillier disposait en rosaces des groupes de perles et de pierreries. Cet ornement avait sur les fleurs l'avantage de ne pas se flétrir. Il avait aussi le mérite de coûter beaucoup plus cher et d'établir d'une manière encore plus voyante la démarcation entre les grandes et les petites fortunes. Cette dernière considération fut probablement ce qui rendit son succès décisif.Aussi bien utilisé pa les hommes que par les femmes | |
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